Grand dialogue national : la Js-Cemac se mobilise pour accompagner Paul Biya

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La coordination nationale des Jeunes solidaires de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Js-Cemac), en collaboration avec leur bureau sous régional au Cameroun, a organisé, à Yaoundé, le 26 septembre 2019, à l’Hôtel des Députés, une importante réunion en vue de se pencher sur leur contribution au Grand dialogue national (Gdn).

Sous la houlette de son coordonnateur national, Miwanag Paul Rodrigue et du président sous-régional Bello Yaouba, les jeunes de la zone Cemac, dans un élan de solidarité, se sont réunis, le 26 septembre 2019 à l’Hôtel des Députés, afin de marquer de leur plumes et empreintes l’histoire du Cameroun, en soutenant les initiatives pour la paix, la stabilité et le vivre ensemble au pays de Ruben Um Nyobè.

Le présidium

L’objectif de cette rencontre était de faire en sorte que le Gdn prescrit par le président de la République, Paul Biya, le 10 septembre 2019, soit une réussite, compte tenu de la position géostratégique du Cameroun dans la sous-région Afrique centrale, dont la stabilité ou la déstructuration peut impacter d’une manière ou d’une autre les pays voisins. Miwanag Paul Rodrigue souligne : « Nous sommes dans la dynamique de l’intégration, nous sommes dans la dynamique de la mondialisation, nous sommes obligés de nous serrer les coudes parce qu’une affaire qui concerne le Cameroun, c’est une affaire qui concerne la sous-région. Voilà donc pourquoi les jeunes de la sous-région se mobilisent pour accompagner le chef de l’État. »

Bello Yaouba,président sous régional JS-CEMAC

Bello Yaouba, dont le regard s’est orienté sur l’attitude des jeunes de la sous-région qui sont en mobilité de business et d’études au Cameroun, a renchéri : « Ce qui vaut pour le Cameroun aujourd’hui va aussi valoir pour un autre pays demain. C’est la raison pour laquelle la Js-Cemac interpelle toutes les forces vives des autres pays, en occurrence la jeunesse qui est le plus souvent instrumentalisée dans toutes sortes de manigances et de soulèvements à se lever comme un seul homme pour apporter leur soutien indéfectible à la nation, en disant oui à la paix en Afrique en général et au Cameroun en particulier ! Nous devons soutenir le chef de l’État, Paul Biya et les institutions républicaines qu’il incarne dans la résolution de la crise anglophone en territoire camerounais. Nous souhaitons que notre contribution arrive dans les mains de qui de droit. »

Lors de ladite concertation, en prélude au Grand dialogue national du 30 septembre au 04 octobre 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé, la Js-Cemac s’est penchée sur les 8 thématiques qui seront en débat. À savoir : le bilinguisme ; la diversité culturelle et la cohésion sociale ; la promotion et le développement des zones touchées par le conflit ; le retour des réfugiés et des déplacés ; le système éducatif et judiciaire ; la décentralisation et le développement local ; la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants et le rôle de la diaspora dans le développement.

Face à la presse

Le Conseil Supérieur de la Diaspora

À l’issue de ce conclave, les membres de Js-Cemac ont fait plusieurs propositions dont la plus marquante est la création d’un Conseil Supérieur de la Diaspora (Csd). « Le conseil supérieur de la diaspora est une idée qui vise à aller dans le sens d’une meilleure gestion de la diaspora. Il est question tout simplement de créer un grand mouvement, une grande association qui va rassembler tous les membres de la diaspora camerounaise. L’objectif est de permettre que les différents membres entretiennent entre eux des relations fraternelles, et que cette association puisse œuvrer à la consolidation de l’identité nationale fortement menacée, du fait de l’acquisition d’une nouvelle culture par ceux de nos frères résidant à l’extérieur. Nous avons également pensé que le Csd pouvait avoir un siège au Cameroun avec des points focaux dans les pays étrangers. Le but est de servir de relais informationnel, de relais communicationnel avec ceux qui sont à l’extérieur, pour leur fournir des informations sur les domaines porteurs de développement de l’activité économique, et aussi sur les différents atouts du pays, afin qu’ils puissent agir de façon efficace », a longuement expliqué le secrétaire national, Frank Joseph Essomba qui a également saisi cette occasion pour en faire une économie.

Une vue de l’assistance

Et de poursuivre pour conclure : « Le conseil se positionne également comme un outil de gestion de la diaspora dans la mesure où il permettra de mieux gérer les revendications populaires. Nous avons vu récemment les mouvements de la Suisse et tout le reste. Nous pensons qu’aujourd’hui c’est un outil qui peut être mis sur pied, un peu comme le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (Cnjc), mais qui permettra de gérer plusieurs éléments selon l’intelligence des pouvoirs publics et de la diaspora. Voilà de façon générale ce qu’on peut dire du Conseil Supérieur de la Diaspora en gestation »

Face à la presse, le Directeur de la Communication (Dircom) de la Js-Cemac, Julien Melingui, a souhaité que leurs propositions soient également prises en compte au terme de ce rendez-vous historique. « Nous sommes là pour consolider et envoyer notre contribution contenue dans un rapport à qui de droit et au comité créé à cet effet. Je pense que les propositions que nous allons leur soumettre si elles sont exploitées à bon escient, vont permettre de trouver des solutions idoines dans la résolution de cette crise », a-t-il confié au micro des journalistes.

Mirabelle Tala

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